(ixobrychus exilis)
Statut: Menacé
Cela signifie que sans une certaine forme d'action, ils pourraient disparaître du Canada ou de la planète entière.
Guide d’identification:
Possiblement entendu, rarement vu. Le cri provenant du marais est un « cu-cu-cu » profond.
Petit héron brunâtre.
Un examen attentif révèle le contraste entre les parties supérieures sombres et la gorge et la poitrine plus pâles et légèrement striées.
Taches claires sur les ailes, apparentes en vol.
Chant à www.natureinstruct.org/dendroica
Habitat et comportement
Peu de Néo-Brunswickois ont vu ou entendu cet oiseau. Il est rare et est bien camouflé contre la végétation haute des marais où il niche et se nourrit. Il est assez petit pour se percher sur les joncs dans le marais. Lorsqu'il est surpris, il se fige avec son bec pointé vers le haut et se balance avec les roseaux, ce qui le rend encore plus difficile à observer.
Le Petit Blongios vit dans les marais à végétation haute (quenouilles, joncs), généralement à moins de 10 m d'une eau claire et libre. Il crée une plate-forme pour son nid, à 15-70 cm au-dessus de l'eau, en pliant la végétation environnante. Pour cette raison, les nids peuvent être inondés en raison de changements soudains du niveau de l'eau, ce qui rend certains marais inadaptés.
Cet oiseau se déplace facilement dans les marais épais. Contrairement aux autres membres de la famille des hérons, qui pataugent à la recherche de leurs proies, le Petit blongios peut se percher sur des plantes au bord du marais lorsqu'il chasse, ce qui lui permet d'accéder à des eaux plus profondes. Il se nourrit de vairons, de libellules, d'écrevisses et d'autres petites proies comme les grenouilles.
Menaces
La principale menace pour le Petit Blongios est la perte de zones humides. D'autres préoccupations sont liées à la dégradation de l'habitat : pesticides, toxines et espèces envahissantes. Comme tous les oiseaux migrateurs, le Petit blongios, ses nids et ses œufs sont protégés.
Comment vous pouvez aider
Réduisez les perturbations potentielles causées par le bétail et les animaux domestiques en empêchant leur accès aux marais.
Suivez les meilleures pratiques de gestion en ce qui concerne la gestion des déchets, la lutte contre les parasites et le contrôle de l'érosion (contactez le ministère de l'Agriculture, de l'Aquaculture et des Pêches du Nouveau-Brunswick).
Tenir compte des terres humides voisines dans les plans environnementaux de la ferme.
Dans le cas des terres humides endiguées, évitez de provoquer de grands changements dans les niveaux d'eau entre la dernière semaine de mai et la mi-juillet (lorsque les œufs et les petits oisillons peuvent être présents dans les nids).
Adoptez des pratiques d'aménagement paysager qui maintiennent une zone tampon de végétation naturelle le long des zones humides et des cours d'eau.
Ce projet a été entrepris avec le soutien financier d'Environnement Canada. Références : Poole et al. 2009 dans The Birds of North America Online ; COSEPAC 2007.
Pour en savoir plus sur la conservation des espèces en péril, contactez notre Gestionnaire de la conservation, Carli Le Roux, ci-dessous ou en appelant le (506) 457-2398.